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/image%2F2489095%2F20180525%2Fob_94a296_1024px-hovhannes-aivazovsky-the-nint.jpg "Ce blog a pour but d'amener le lecteur à se poser les questions essentielles afin de vivre sa vie en toute conscience. Il est une réponse à cette affirmation du plus grand philosophe de la Grèce antique, Socrate : « Une vie sans examen ne vaut pas la peine d’être vécue. »
Pour son auteur, éveiller autant de personnes que possible à la réflexion philosophique est un devoir, non seulement pour que ces personnes puissent vivre au mieux leur propre vie mais également pour le bien de la société dans son ensemble.
Dans le domaine politique, l'auteur pense également qu'une démocratie n'est saine que si les individus qui la composent sont des individus conscients afin d'éviter de tomber dans les pièges des sophistes de notre temps.
L'auteur n'a pas reçu de formation universitaire dans le domaine de la philosophie et se forme en autodidacte en réponse à un besoin personnel de donner du sens à sa vie. Son but est donc de partager ses découvertes, avec humilité, afin d'en faire profiter le plus grand nombre.")
Pourquoi ce blog ?
John Henry Fuseli – Le Cauchemard
"Le monde est suspendu à un mince fil, et ce fil c'est la psyché de l'Homme. De nos jours, nous ne sommes pas menacés par des catastrophes naturelles. Il n'y a rien dans la nature qui ressemble à une bombe H; c’est l'œuvre de l'Homme. Nous sommes le grand danger. La psyché est le grand danger."
- C.G. Jung
"Voici ! Je vous montre le dernier homme.
« Amour ? Création ? Désir ? Étoile ? Qu’est cela ? » — Ainsi demande le dernier homme et il cligne de l’œil.
La terre sera alors devenue plus petite, et sur elle sautillera le dernier homme, qui rapetisse tout. Sa race est indestructible comme celle du puceron ; le dernier homme vit le plus longtemps.
« Nous avons inventé le bonheur, » — disent les derniers hommes, et ils clignent de l’œil."
- F. Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra
Comment une femme exerçant le métier d'ingénieur en Informatique, âgée de 27 ans lors de la parution du premier article, en vient à écrire un blog philosophique pour "réveiller" ses contemporains et les inviter à réfléchir sur un sujet aussi dérangeant que celui des raisons qui leur permettent de continuer à vivre ?
Lors de mes conversations avec les personnes de mon entourage, qui peuvent, comme moi-même, être considérés par bien des égards comme des "privilégiés" sur le plan matériel, un malaise s'est emparé de moi. J'ai pu constater l'état d'endormissement de leur conscience, leur absence de désir de questionner le sens de leur existence, les questions fondamentales du bien et du mal, de l'avenir de l'humanité, de la nature véritable de la liberté. Pourquoi en effet, se disent-ils intérieurement, irions-nous gâcher notre bonheur à nous poser des questions qui pourraient déstabiliser notre tranquillité d'esprit ?
C'est une préoccupation profonde pour les êtres humains d'aujourd'hui et de demain qui a mis à mal mes réticences à partager le fruit de mes méditations personnelles. Dans un contexte où il risque de se produire très bientôt un effondrement de notre civilisation, alors que l'existence du mal, surtout quand il se dissimule, me plonge dans une profonde détresse, je me suis sentie appelée à exprimer ce que j'avais alors gardé secret et qui pourrait bénéficier aux personnes chez qui le désir de s'éveiller et d'élargir leur conscience commence à naître.
Si, comme le dit Jung, le plus grand danger qui menace l'humanité est sa psyché, c'est d'elle également que pourra venir son salut. Le développement psychologique d'un nombre suffisamment important d'individus, dans les limites des capacités de chacun, m'apparait comme notre seule chance pour que l'humanité ne tombe pas dans la barbarie la plus totale et que son histoire ne s'achève pas par une tragédie.